Propriétés privées - Lionel SHRIVER

Propriétés privées de Lionel SHRIVER :
QUATRIEME DE COUVERTURE : 
"Ne dit-on pas que les choses que l'on possède finissent toujours par nous posséder ?
- Alors que son meilleur ami décide de l'exclure de sa vie, une artiste tente de récupérer le cadeau démesuré qu'elle lui avait offert.
- Un couple entreprend de bouter hors de chez lui son fils de trente ans qui, en bon millenial, va mettre en scène cet " abandon " sur les réseaux sociaux et devenir une star du net.
- Un businessman détourne l'argent de son entreprise et s'envole pour une vie dorée au soleil, avant de se voir rongé par la culpabilité.
- Une femme s'acharne à posséder une maison qui ne veut pas d'elle...

Portées par la verve sarcastique, l'esprit d'analyse, la provocation d'une Shriver au meilleur de sa forme, douze histoires sur un sujet aussi inattendu que central : la propriété. Celle que nous nous octroyons sur les autres, sur les objets, celle qui définit notre statut social, celle qui nous aliène aussi.
Critique acerbe de nos sociétés malades, miroir peu flatteur de notre course effrénée à la possession, une œuvre d'une brûlante actualité, salutaire et éclairante.".

MON AVIS: 
Excellent roman avec ces histoires communes et ce vice de la propriété. Quelle soit sur les objets, sur les personnes, sur les animaux...tout ce qui nous entourent est sujet à possession, territoire, petit monde à ne pas déranger ....
L'auteur dépeint non sans humour les travers du bipède et l'absurdité de notre temps. Les personnages sont parfois énervants parfois touchants, un soupçon de nous dans chacun d'eux...
Excellent livre, A LIRE ABSOLUMENT.

EXTRAITS:
"..Tout le problème, c'est de ne pas vouloir le vouloir. " (Page 146)

"...Elle s'était parfois demandé, alors que cette propension à la circularité bouddhiste persistait à l'adolescence, s'il vivait sur un plan métaphysique plus élevé, avec un sens inné de la futilité de la vie, et la conscience que toute recherche n'a de finalité qu'en elle-même, que toute quête de satisfaction aboutit fatalement à un désir plus obsédant et plus vain encore...."(Page 147)

"...Peter avait commis le seul crime impardonnable...d'avoir eu un comportement inapproprié..." (Page 281). Quelle limite fixe t-on à l'inapproprié? Excellente analyse de l'auteur.

"La propriété était autant un état d’esprit qu'un droit légal" (Page 375) Droit de propriété qui en prend un sacré coup en France puisque devenant propriétaire de la maison mais pas du terrain et étant donné que dans la loi française dit que tout ce qui est sur le terrain appartient au propriétaire du terrain donc l'état...est ce qu'on ne se ferait pas avoir sur la notion de propriété?

J'aurais pu mettre le livre entier tant tout est bon dans celui-ci...


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