L'affaire Clara MILLER - Olivier BAL
Dernier roman d'Olivier BAL, L'affaire Clara MILLER :
MON SYNOPSIS :
Le Lac aux suicidées, forêt du New Hampshire, fait parler de lui pour la sixième fois. Ce lieu maudit a vu les cadavres de jeunes filles remontées à la surface. Parmi elles, Clara MILLER, journaliste au New York Times, n'a rien d'une suicidaire. Elle avait demandé, peu de temps avant, l'aide de Paul GREEN, lui aussi journaliste, au Globe : "elle était sur un gros coup ...mais n'y arrivera pas toute seule." (P.71).
Paul n'avait pas donné suite, un peu vexé que celle dont il était amoureux lorsqu'ils étaient étudiants, ne l'appelle que des années plus tard et pour un "coup de main". C'est avec remords qu'il apprendra sa mort et cherchera à comprendre.
Par la configuration des lieux et des événements, il s’intéresse à Mike STILTH, une immense rock-star, adulée de tous, qui vit non-loin du lac, à Lost-Lakes, une forteresse coupée du monde et ultra-sécurisée. Mike y vit avec ses deux enfants, Noah et Eva, et quelques personnes de "confiance" : Joan HARLOW, son attachée de presse, dès plus efficace pour préserver l'intimité et la réputation de la star. Mike est un empire à préserver coûte que coûte. Et Caan, un type "louche", avec qui il a démarré, de petit concert en petit concert jusqu'à ce jour et avec qui il fait des fêtes mémorables.
Paul cherche à savoir ce qui se passe derrière ces grilles. Mike STILTH n'aurait-il pas "grimper trop haut les marches" du succès, du pouvoir, de l'adulation...? Mais être une star ne fait pas de lui un assassin.
Les réponses vont devoir être creusées encore et encore dans ce milieu ultra-fermé et Paul GREEN va devoir s'armer de patience et de ténacité dans sa quête de vérité.
MON AVIS :
Très bon thriller renfermant tout ce que l'on peut trouver de malsain dans le monde du showbiz, de ces stars perdant pieds à ces paparazzis prêts à tout pour vendre le cliché et ces fans qui croient connaitre et aiment sans raison une image, un idéal.
Les personnages, aux bords du cliché, sont suffisamment cyniques, drôles, pathétiques, mélancoliques pour les rendrent finalement semblables à tout être humain et par la même nous embarquer dans leurs quêtes respectives.
Petit extrait définissant bien le caractère de Paul GREEN :
Alors qu'il fait un pacte important, qu'il sait ne pas tenir dans un avenir très proche :
"-Croix de bois, croix de fer ...
Le diable doit déjà être en train de préparer mes papiers d'admission" (Page 382)
Le dialogue avec les marmules qui lui mettent la "raclé du siècle" est sur ce même ton. (Page 187-188).
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