Les secrets de ma mère - Jessie BURTON

Dernier né de Jessie BURTON - Les secrets de ma mère : 

QUATRIEME DE COUVERTURE : 
"Un après-midi d'hiver de 1980, en plein cœur de Londres, Elise Morceau rencontre Constance Holden et tombe instantanément sous son charme. Connie, audacieuse et magnétique, est une écrivaine à succès dont le dernier roman va être adapté au cinéma par l'un des plus gros studios d'Hollywood. Elise suit Connie à Los Angeles, la ville par excellence du rêve et de l'oubli. Mais tandis que Connie s'enivre de l'énergie de cette nouvelle vie où tout le monde s'enveloppe de mensonges et tente d'atteindre les étoiles, Elise commence à perdre pied. Au cours d'une fastueuse soirée hollywoodienne, elle surprend une conversation qui l'entraînera à prendre une décision radicale qui pourrait bouleverser sa vie. 
Trois décennies plus tard, en 2017, Rose Simmons cherche des réponses sur sa mère, qui a disparu sans laisser de traces alors qu'elle n'était qu'un bébé. Rose a découvert que la dernière personne à l'avoir vue est Constance Holden, une écrivaine oubliée qui s'est retirée de la vie publique alors qu'elle était au sommet de sa gloire. Rose se retrouve irrépressiblement attirée sur la piste de Connie, en quête d'indices sur les secrets de son passé."

MON AVIS : 
Très bon roman mettant en jeu des sentiments communs à bon nombre d'entre nous, une quête de compréhension de notre histoire avec des questionnements sur chaque événement de notre vie, plus ou moins important, jusqu'à le ressenti parfois trouble d'une mère portant la vie en elle, puis donnant la vie, puis ayant la responsabilité incommensurable d'un être et de son devenir. 
Elle touche du doigt certains travers du milieu artistique ou littéraire avec quelques clichés bien servis. 
C'est un bon récit avec ces deux femmes aux époques différentes qui se racontent. 

EXTRAITS : 
"Mais les enfants sont de nature suspicieuse, ils sont adeptes de l'ordre et de la normalité." (Page 34)

"-la plupart des amis qu'il me restait de l'école ou de l'université étaient désormais de pragmatiques producteurs de bébés, faiseurs de mariages et acheteurs de maisons. " (Page 44)

"L'art n'était pas la vérité, c'était un mensonge raconté pour dire la vérité." (page 60)

"...ils incarnaient un paradoxe, celui de vouloir quelque chose qu'ils risquaient de ne pas vouloir." (Page 320)

"J'avais été si concentrée sur le parent absent que je n'avais jamais su apprécier celui qui était présent." (Page 479)





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