La Forêt des Disparus - Olivier BAL
Deuxième roman d'Olivier BAL - La Forêt des Disparus.
QUATRIEME DE COUVERTURE :
"Des murs d'arbres géants, séquoias millénaires qui se referment comme un piège. Des randonneurs qui disparaissent sans laisser de traces. Il ne fait pas bon traîner dans les bois de Redwoods, au bord du Pacifique, dans l'Oregon.
Au cœur de cette forêt maudite, un homme vit isolé de tous. Ici, on l'appelle l'Étranger. En réalité, son nom est Paul Green, un ancien journaliste qui a connu son heure de gloire avec l'affaire Clara Miller.
Un soir, une jeune adolescente, Charlie, vient frapper à sa porte. Elle est blessée, paniquée. Pour elle, Paul est le seul à pouvoir l'aider. Car là-bas, au milieu des arbres, Charlie a connu l'horreur..."
MON AVIS :
Difficile d'en dire plus que la quatrième de couverture pour ne pas spoiler l'histoire. Une chose est sûre, on ne lâche pas ce livre jusqu'à la dernière page.
On s'attache au personnage bourru-gentil de Paul GREEN (dont on a découvert la personnalité ambivalente lors du premier ouvrage "L'Affaire Clara Miller"), et à cette policière écorchée, un peu perdue...qui va vivre l'insoutenable.
J'y ai découvert la "femme du frêne" (Askafroa), très intéressante mais chuutttt !!!
L'histoire est prenante, on se retourne à moultes reprises...et l'idée de départ originale.
Ce roman aurait pu s'appeler "Les Enfants de Redwoods" ce qui aurait certes fait moins polar...
Très bon moment de lecture garanti!!!
EXTRAITS :
J'ai bien aimé l'épitaphe : " Mort de n'avoir jamais su vivre." (Page 22)
"Personne ne semble chercher à comprendre, personne ne s'interroge vraiment. Les habitants de Redwoods sont prêts à tout pour garder les yeux fermés, encore un peu, quitte à se coudre les paupières pour rester dans le déni...Le monde a beau s'écrouler autour d'eux, tant que leur petite vie bien ordonnée ne vacille pas, ils ne réagissent pas. C'est totalement aberrant" (Page 325) aberrant mais humain...
"Nous naissons soit chasseur, soit chassé" (Page 354) Henri Laborit aurait dit "soit dominant, soit dominé".
"...c'est la peur qui guidait ces hommes. Rien de plus, rien de moins. La peur est une maladie. La pire qui existe. Elle ne se soigne pas. Ne disparait jamais vraiment. Elle reste là, tapie en nous, attendant de trouver un nouveau moyen de jaillir. C'est un regard de biais, un doigt qui montre ce type de dos, cet étranger qui s'éloigne. Parce qu'être différent, c'est déjà être un peu coupable. Parce qu'il faut bien que ce soit la faite de quelqu'un..." (Page 435)
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