PIETA - Daniel COLE

Quatrième roman de Daniel COLE - PIETA :

QUATRIEME DE COUVERTURE :
"Londres, hiver 1989.
Un corps est retrouvé dans Hyde Park par la Metropolitan Police. La victime a gelé dans une position pour le moins inattendue : celle du Penseur de Rodin. Mais quelque chose cloche dans son regard : ce bleu intense, perçant...
Quelques jours plus tard, nouveau crime. Cette fois, ce sont les corps d’une mère et de son fils que l’on découvre, réplique exacte de la Pietà de Michel-Ange.
Londres va bientôt se transformer en musée macabre, mais personne ne le sait encore…"

MON AVIS : 
Auteur absolument terrifiant dans sa manière de sublimer l'horreur...
Daniel COLE nous embarque dans la folie saupoudrée d'une beauté distordue. Il nous entraîne dans un monde à part où l'horreur côtoie l'art et l'amour, vision énantiodromique du beau quelque peu dérangeante. 
Comme toujours, j'ai apprécié tout le pan psychologique du personnage, où les corps des victimes ne sont que des objets pour réaliser son art, exprimant une part de lui... 
N'en disons pas trop ...
C'est une fois de plus un très très très bon roman à lire absolument...

EXTRAITS : 
"..en accord avec les stéréotypes de sa profession, il portait un pantalon marron déjection ainsi qu'une veste de tweed. La jeune fille avait cependant oublié de leur parler de ses caractéristiques insectoïdes : des petits yeux noirs qui s'agitaient derrière une paire de lunettes rondes à verre épais..." (Page 79) Description d'un professeur d'histoire de l'art...

"Et je parie que si on passe suffisamment de temps en enfer, le purgatoire peut paraître alléchant." (Page 142)

"L'être humain est une créature simple et superficielle, et la beauté n'est rien d'autre qu'un outil pour exploiter cette faiblesse fondamentale - afin de s'intégrer dans un groupe spécifique, projeter une image fausse de soi-même, ou séduire une compagne ou un compagnon viable. C'était un comportement animal dans sa forme la plus primitive, et Robert Coates comprenait ce concept bien mieux que la plupart des gens." (Page 247)




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