La vérité sur la lumière - Audur Ava OLAFSDOTTIR
Dernier né de cette auteure islandaise Audur Ava OLAFSDOTTIR - La vérité sur la lumière.
QUATRIEME DE COUVERTURE :
"Issue d’une lignée de sages-femmes, Dýja est à son tour « mère de la lumière ». Ses parents dirigent des pompes funèbres, sa sœur est météorologue : naître, mourir, et au milieu quelques tempêtes.
Alors qu’un ouragan menace, Dýja aide à mettre au monde son 1922e bébé. Elle apprivoise l’appartement hérité de sa grand-tante, avec ses meubles vintage, ses ampoules qui clignotent et un carton à bananes rempli de manuscrits. Car tante Fífa a poursuivi l’œuvre de l’arrière-grand-mère, insérant les récits de ces femmes qui parcouraient la lande dans le blizzard à ses propres réflexions aussi fantasques que visionnaires sur la planète, la vie – et la lumière.
Sous les combles, un touriste australien semble venu des antipodes simplement pour faire le point. Décidément, l’être humain est l’animal le plus vulnérable de la Terre, le fil ténu qui relie à la vie aussi fragile qu’une aurore boréale."
MON AVIS :
J'ai découvert cette écrivaine avec Rosa candida, puis Le rouge vif de la rhubarbe et Miss Islande, que j'ai beaucoup appréciés.
Cette romancière a le don de raconter les âmes. Une fois de plus, elle excelle à transmettre la complexité de l'être, de sa naissance, dont "l'homme ne se remet jamais" à sa mort.
J'émettrais toutefois un petit bémol sur quelques propos redondants et une "bien-pensance" quelque peu pesante sur certains passages.
Ceci n'entache pas la
beauté du texte et n'empêche pas l'imaginaire d'opérer.
J'ai noté quelques paraphases dont :
- ...je dirais même qu'aujourd'hui, j'en sais moins qu'hier." (Page 196) - rappelle cette maxime de Socrate : "Je sais que je ne sais rien."
- "...En réalité, nous ne savons pas du tout à quoi nous attendre....Notre unique certitude se résume à cette incertitude." (Page 205) - rappelant cette citation de Pline l'Ancien "La seule certitude, c'est que rien n'est certain."
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