Le Cas ZERO - Sarah BARUKH
Roman de Sarah BARUKH, paru en 2018, Le Cas ZERO :
QUATRIEME DE COUVERTURE :
"Tout commence par un cas. Incompréhensible et inquiétant. Une série de symptômes incohérents et d’une gravité extrême. Laurent Valensi, médecin à l’hôpital Saint-Louis, ne sait comment soigner son patient, un certain Ali Benyoussef.
Déchiré entre sa famille qui veut le protéger d’une éventuelle contamination et un chef de service sans scrupule, il se lance dans une course contre la montre. En dépit de ses doutes, et face aux menaces qui pèsent chaque jour un peu plus sur lui, il va se battre pour sauver cet homme et faire éclater la vérité : si ce patient était le cas zéro de la terrible épidémie qui fait rage aux Etats-Unis et que l’on appelle « le cancer homosexuel » ?
Un thriller angoissant où Sarah Barukh, l’auteur de Elle voulait juste marcher tout droit, nous tient en haleine de la première à la dernière page."
MON AVIS :
Très bon roman évoquant l'émergence du virus du SIDA dans les années 80. D'abord, la dénégation puis la stigmatisation sont semble-t-il les premiers effets de ce nouveau virus.
La peur de l'inconnu et les réactions excessives, voire inhumaines de certains sont tellement courantes et tellement d'actualité. Ceci agrémenté des opportunistes amassant sur le dos de la misère, on frôle le documentaire.
On a connu ce phénomène, nous, la "génération SIDA", et voir aujourd'hui que tout recommence mais en pire avec la "génération COVID" fait craindre l'extinction de l'espèce par l'espèce.
Heureusement quelques protagonistes, sortant du lot par leurs nobles valeurs, feront avancer la médecine et resteront fidèles au serment d'Hippocrate.
Ce roman est très bien mené : les sentiments qui envahissent chacun sont très bien transcris et tout à fait légitimes par la nouveauté de la chose, mais tous ne réagissent pas de la même façon.
EXTRAIT :
"Bernard était le directeur de l'hôpital. On ne le voyait jamais. Comme la plupart des directeurs, il n'était pas médecin. Les malades, ce n'était pas son "truc", avait-il dit un jour. C'était un financier qui avait pour objectif de rendre l'hôpital rentable et de gagner la tête des classements des établissements parisiens et français. Un petit homme bedonnant qui cachait un vrai stratège. Il ne se mêlait jamais des problèmes. Son mot d'ordre : "Pas d'histoire". ..." (Page 142)
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