MATRICES - Céline DENJEAN
Dernier né de Céline DENJEAN, MATRICES :
QUATRIEME DE COUVERTURE :
'« À bout de souffle, elle file au plus vite, soutenant son ventre protubérant. Elle trébuche, chute, se relève en criant de douleur et de rage, mais reprend sa course folle. Parce qu’elle veut sauver sa peau. »
En plein mois de décembre, une terrible tempête se déchaîne sur les Pyrénées. Sous la pluie battante, une jeune femme enceinte qui court à perdre haleine est percutée par une camionnette. Avant de mourir, elle murmure quelques mots en anglais : « Save the others. »
Qui est cette femme sans identité ? Que cherchait-elle à fuir ? Que signifie la marque étrange sur son épaule ? Et qui sont ces autres qu’il faudrait sauver ?
Les gendarmes Louise Caumont et Violaine Menou se lancent alors dans une enquête hors-norme. Au fil de leurs investigations, elles réalisent qu’elles sont sur la piste d’un trafic de femmes extrêmement organisé. Dès lors, les enquêtrices comprennent que l’horloge tourne pour d’autres femmes, sans doute prisonnières quelque part, et dont la vie ne tient plus qu’à un fil.'
MON AVIS :
Très bon thriller avec comme toujours chez cet auteur, tout les ingrédients à un bon suspens et une opposition de sentiments troublante.
On vit l'horreur des victimes et le ressenti des gendarmes avec force.
Les protagonistes sont proches du commun des mortels dans leurs contradictions et leurs souffrances, un lègue qui perdure de génération en génération.
Le dénouement quoique perceptible en reste étonnant dans la mise en place.
J'ai apprécié la remarque pertinente des coupables qui amoindrissent leurs fautes en se vautrant dans leurs abjections dont ils n'ont même pas conscience, arguant un mépris du "salaud" qu'ils n'ont pas conscience d'être eux-mêmes.
EXTRAIT :
" - Ne prends jamais ton mal en patience, Farid, corrigea Louise. Prends-le en main, prends-le à bras-le-corps, prends-le à rebrousse-poil, fais-en ce que tu peux, mais n'attends pas! La somme des jours peut faire des années, et la somme des années peut rapidement faire une vie. Attendre, c'est un piège." (Page 282)
Commentaires
Enregistrer un commentaire